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LES KABARDINES
Extinction


Avant le 18e siècle, les Kabardes contrôlaient des régions du Caucase bien plus larges que de nos jours. Au milieu du 19e siècle, au moment de la guerre Russo-Kavkaze, le nombre des chevaux de Kabarda était estimé à 200 000 têtes. Au cours du siècle dernier ce nombre fut dramatiquement réduit par la révolution russe puis les politiques soviétiques dans la région.


Guerre du Caucase (1783-1864) - Cavalerie Circassienne


Ces cinquante dernières années furent le théâtre de tentatives de re-instaurer la race kabardine dans quelques élevages gouvernementaux en Kabardino-Balkarie. Durant l'époque soviétique, les Kabardines avaient deux principaux débouchés : l'armée et le tourisme équestre. Avec la chute de l'URSS, l'armée russe a mis fin à ses commandes et le tourisme a périclité. Faute de moyens et de marchés, les kolkhozes ont été abandonnés et les Kabardines vendus aux abattoirs.



Ibrahim Yagan - transhumance des kabardines (printemps 2002)


A l'heure actuelle la race est de nouveau l'objet de l'intérêt de quelques élevages gouvernementaux (Chegemskiy et Malkinskiy Konzavod) et d'investisseurs privés dont le plus connu est l'écurie Guaran dirigée par Ibrahim Yagan.

Yagan estime, que le nombre actuel de chevaux présentant toutes les caractéristiques de la race kabardine, se monte à environ 500 dans l'ensemble de la république (incluant les quelques 150 Kabardines de son élevage), alors qu'ils étaient plusieurs milliers en 1990.


Ibraguim Yaganov vêtu de sa Burka en Normandie


En Kabardino-Balkarie, l'heure n'est plus aux traditions. L'urgence est de s'aligner sur les critères d'efficacité, de rentabilité et surtout de performance immédiate, venus tout droit d'Occident. Alors ici, on n'investit plus dans le cheval. Le stud book de la race s'est arrêté en 1988. La race Kabardine s'éteint dans l'indifférence, au mieux sous le regard nostalgique de quelques-uns.



Ibrahim Yagan : entrainement en Normandie







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